VIVRE SANS PAIN
Dans les cultures où la nourriture est abondante et très variée, le pain ne fait plus partie des nécessités alimentaires, si bien que certaines personnes choisissent de s’en passer pour diverses raisons. Au ier siècle, on considérait toutefois le pain comme un aliment de base. Un régime sans pain était un concept étranger.
LE POUVOIR DE LA VALORISATION
Dans une étude récente, on a interviewé 200 000 employés pour découvrir l’ingrédient qui manquait à leur productivité. On en a conclu que la valorisation et l’affirmation venaient en tête de liste de ce qu’ils désiraient le plus recevoir de la part de leurs supérieurs. Cette recherche laisse entendre que la valorisation fait partie des besoins humains fondamentaux.
UN RYTHME DE VIE PLUS LENT
Lorsque l’auteur Bruce Feiler a reçu un diagnostic du cancer des os dans la cuisse, il n’a pu marcher sans aide pendant plus d’un an. Apprendre à se déplacer en béquilles l’a amené à jouir d’un rythme de vie plus lent. Feiler a dit à ce sujet : « Ralentir mon rythme est devenu ma leçon de vie principale. »
LE POUCE LEVÉ
Pandora compte parmi les merveilles musicales de l’ère d’Internet. Il nous aide à créer notre propre station de radio en nous permettant de « personnaliser » notre musique. Il fait jouer une chanson, puis nous cliquons sur un pouce tourné vers le haut ou vers le bas pour indiquer si elle nous plaît ou non. Nous n’enregistrons ainsi en définitive que des chansons qui nous plaisent.
LE CHEMIN SINUEUX
Dans son livre intitulé A Sweet and Bitter Providence (Une providence douce-amère), John Piper offre ces pensées au sujet de la providence et de la direction de Dieu : « La vie n’est pas une ligne droite menant d’une bénédiction à la suivante, puis au ciel pour terminer. C’est un chemin sinueux et semé d’embûches. […] Dieu ne se contente pas de venir réparer les pots cassés après nos ennuis. Pour notre bien et la gloire de Jésus-Christ, il planifie notre trajet et gère nos ennuis longtemps à l’avance. »
CHAQUE MOT COMPTE
Kim Peek était un savant (quelqu’un doté d’une mémoire phénoménale) qui a mémorisé toutes les pièces de Shakespeare. Lors d’une présentation de La Nuit des Rois , Peek a remarqué que l’acteur avait manqué un mot dans l’une de ses répliques. Peek s’est alors levé et s’est écrié : « Arrêtez ! » Le comédien s’en est excusé et a déclaré qu’il croyait que personne ne s’en préoccuperait, mais Peek lui a rétorqué : « Shakespeare, lui, oui. »
PLUS QUE DE L’INFORMATION
Comment modifier un comportement ? Dans son livre intitulé L’Animal social , David Brooks affirme que certains spécialistes disent qu’il suffit pour cela d’enseigner aux gens les risques à long terme associés à un mauvais comportement. Il dit, par exemple, que la cigarette peut mener au cancer, que l’adultère détruit des familles et que le mensonge brise la confiance. Il émet l’hypothèse selon laquelle une fois que l’on rappelle aux gens la folie de leur comportement, ils seront motivés à y mettre fin. Il soutient également que la raison et la volonté comptent manifestement beaucoup dans la prise de décisions morales et la maîtrise de soi, mais que ni l’une ni l’autre ne s’avèrent efficaces. Autrement dit, l’information n’a pas à elle seule le pouvoir de modifier un comportement.
PAS DE LACETS DÉFAITS
Les actions d’une seule personne peuvent affecter tout un groupe. Cette vérité est apparue clairement au journaliste Sebastian Junger tandis qu’il suivait un certain peloton. Junger a vu un soldat en aborder un autre dont les lacets de bottes traînaient au sol. Il ne le lui a pas reproché par souci d’esthétique, mais bien plutôt parce que ses lacets défaits mettaient tout le peloton en danger : il risquait de trébucher et de tomber à un moment crucial. Junger a alors réalisé que ce qui arrive à l’un d’eux arrive à tous.
RACONTEZ L’HISTOIRE
Dans une entrevue accordée à la revue Wired , le cinéaste George Lucas s’est fait demander pour quoi souhaitait-il que les gens se souviennent de lui. Il a répondu : « On se souviendra de moi en tant que cinéaste. […] J’espère que certaines des histoires que j’ai racontées seront encore pertinentes. […] Si vous avez élevé des enfants, vous savez qu’il faut leur expliquer les choses ; sinon, ils devront les apprendre en allant à la dure école. […] Il faut donc répéter les vieilles histoires sous une forme que chaque nouvelle génération acceptera. Je ne crois pas devoir aller bien au-delà des vieilles histoires, car je crois qu’il est encore nécessaire de les raconter. »
FAITES COMPTER VOTRE VIE
Dans son combat contre le cancer, Steve Jobs, cofondateur d’Apple Inc, a dit : « Le fait de me rappeler que je serai bientôt mort est l’outil le plus puissant que j’aie connu pour m’aider à faire les grands choix de la vie. Comme c’est le cas de presque tout – toutes les attentes de l’extérieur, tout l’orgueil, toute la peur de l’embarras ou de l’échec –, ces choses perdent leur importance devant la mort, ne laissant que ce qui compte réellement. » Ses souffrances ont influencé les choix qu’il a faits.